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Tous les lieux de bivouac sont consultables sur Park4night ( dont les quelques-uns que j'ai ajoutés et qui n'ont peut-être pas encore de commentaires)
sortie sicile du 10 mars au 26 mars
Préambule : Je crée un nouveau sujet sur ce thème car les derniers créés sont anciens ( 2012 ).
Pourquoi la Sicile : c'est simple comme le bonheur d'un rayon de soleil. Là où je réside, le soleil est rare et rend l'hiver plus long nous avons un record :
cliquez ou double cliquez sur les photos pour les agrandir
La Sicile je l'ai faite au printemps 2008 mais pas son Nord Est, et j'avais envie de voir ce que je n'avais pas visité. L'autre raison c'est hors saison donc avec moins de touristes et les tarifs sont abordables : 530 euros pour un aller retour Gênes Palerme avec pick up et cellule en soute et nous en cabine extérieure tout confort.
Il est dommage qu'il n'existe plus aucune liaison depuis la France , le port le plus proche est celui de Gênes avec 21 heures environ de traversée mais à plus de 13 heures de route de mon domicile ( l'hiver il n'y a que deux passages possibles sans péages ou vignette pour l'Italie ) Les voies sans péages sont via Menton et le bord de mer soit via les Alpes par col du Lautaret et de de Mongenèvre qui sont ouverts toute l'année même en cas d'enneigement.
jour 1) dimanche 10 mars , 300 km / 5h30 de conduite.
Départ tranquille à 10 heures en direction du barrage de Vouglans qui de semaines en semaines se vide et ne se remplit pas.
On poursuit pour Les pertes de la Valserine du côté de Valserhône . On y découvre un barrage, une passerelle aménagée, une ancienne usine électrique, des cascades et une échelle à poissons ( on ne voit pas ça tous les jours ) et même une tortue ; une balade de 2 heures.
On continue jusqu'à la région de Voreppe après des haltes dégourdissantes dans les villes et villages traversés dont Voiron à redécouvrir.
Le soir, au bivouac, je dors au calme entouré de femmes ... au monastère des religieuses de Notre Dame De Chalais situé dans un cadre enchanteur et propice à la randonnée. ( lieu trouvé par Park4night) .
jour 2) lundi 11 mars , 270 km / 5h30 de conduite
La route est magnifique avec les montagnes enneigées et passe par Bourg d'Oisans, le col du Lautaret, le lac du Chambon (vidé et donc impressionnant), Briançon etc.
Je vous conseille une curiosité sur la route : la passerelle himalayenne des gorges de la Romanche sur la D1091 entre Vizille et Bourg d'Oisans au niveau de Livet et Gavet.
Passé Briançon et Montgenèvre ( seul col avec celui du Lautaret garantis ouverts toute l'année sauf tempête ) nous arrivons en Italie par Sestrière et là commencent les spécificités des routes italiennes :
- un festival de radars ( souvent orange parfois bleus ) qui, dans quasi chaque bourgade se trouvent à l'entrée et la sortie avec quelques uns en sus sur l'artère principale. Tous les automobilistes respectent les limitations en agglomération. Mais ces radars bien visibles n'étant qu'en agglomération ... IL y a champ libre entre bourgades à un autre festival italien ...
- le festival des comportements que l'on ne voit plus chez nous : irrespect systématique des limitations, dépassement sytématique du respectueux conducteur malgré la ligne blanche continue ou le virage , dépassement par la droite, pas de clignotant au rond point, arrêts inopinés en double file etc.
- un festival d'interdictions et de limitations excessives qui expliquent le festival précédent. Des virages à la courbe large limités à 30, de grandes lignes droites sans habitations ni chemins aboutissants limitées 50 et avec sur des km l'interdiction de doubler. Conducteur obéissant et respectueux, je comprends néanmoins les italiens : Ne convient-il pas de respecter ce qui est respectable ( ces excès de limitations ne cherchent-ils pas à prendre l'autoroute ... payante donc ?)
Ces remarques faites ( j'avais connu ces comportements l'année dernière durant mes plus de 4 000 km pour aller visiter les Pouilles ). N'aurais-je connu que le début du possible avant La Sicile et Palerme ? ....
Le périple se poursuit par la belle route qui nous mène vers Cavallermaggiorre ( ce nom est chantant ) entrecoupée de visites pédestres dans les villages traversés , tous avec de nombreuses églises mais la palme semble revenir à Cavallermaggiore qui a sur un espace de 300m sur 350 m , 6 églises très bien entretenues. Nul doute que le pêcheur saura combler une crise de confession urgente.
Au bivouac , c'est mon épouse qui dort entourée d'hommes ... au monastère de moines de Mellea entre Bra et Ceva - merci Park4night
jour 3) mardi 12 mars ,120 km / 2h30
(en prenant l'autoroute sur 30 km peu avant Gênes afin d'éviter 1h30 de bouchons via le bord de mer)
Sur la route inondée de soleil, il me sera donné de voir le plus beau spot de la vue des Alpes en ENTIER depuis la bourgade de Farigliano et sa zone la bien nommée " Belvédère d'Italie" , la vue de toutes les Alpes en arc de cercle, (de Nice à Venise) des Alpes maritimes aux Dolomites. Rien que ce spot vaut le voyage.
Je mets dans ce sujet 10 photos de l'arc de cercle (panoramique peu utilisable) . un seul mot : SUBLIME.
A Gênes, ayant vainement cherché à stationner au bord de mer pour déjeuner, je me replie sur un parking avec de nombreuses places non loin du centre ville c' est le parking du belvédère Gennarino Sansone.... grâce à Park4night !
Du belvédère, nous descendons les 150 marches qui mènent à la place de l'arc de triomphe (Piazza della Vittoria) et prenons la rue qui y aboutit : la rue du XX settembre. Cette très grande artère présente des commerces variés sous de belles arcades aux sols pavés de mosaïques. Une balade qu'il ne faut pas trop prolonger car il est temps de rejoindre le quai d'embarquement GNV.
L'embarquement se fait à la tombée de la nuit pour un départ effectif à 21h30.
Juste un conseil informatif : pensez à mettre vos téléphones sur le mode avion car sans cela et sans recevoir forcément un SMS vous serez en rooming maritime avec une belle surprise à votre prochaine facture.
jour 4) mercredi 13 mars , séjour en bateau et arrivée à 18h à Palerme
Rien de bien particulier si ce n'est la propreté tant de la cabine que des espaces communs. Le restaurant pratique des prix corrects 13 euros la pizza. Bref on est resté 20h30 à bord sans que nous trouvions cela longuet.
Le débarquement sur le port de Palerme se fait à l'heure précise, le premier rond point à la sortie du bateau et c'est l'embouteillage, 5 mn pour faire 200 m avec concert de klaxon
Il fait nuit et la conduite anarchique - euphémisme - stresse un peu, Nous essayons de trouver une zone de bivouac en dehors de Palerme ( bivouacs repérés en anticipation ) mais après plus d'une heure et demie dans les embouteillages, la jungle automobile, les routes coupées ou interdites, de demi tours en marches arrières , on décide d'aller dans un parking privé repéré via Park4... C'est pas glamour mais c'est calme et ça fait le job. Nuit calme dans Palerme intra muros entourés d'autres camping cars et d'épaves de voitures. Le tarif : 20 euros, le prix de l'exclusivité et d'un vrai service rendu à des touristes en perdition à 21h .
jour 5) jeudi 14 mars
on quitte Palerme bien visitée il y a 16 ans, en passant par la côte d'abord avec beaucoup de vendeurs de fruits et légumes, puis à Termini Imerese on prend les très petites routes de montagne : Caccamo, Roccapalumba, Alia, Valledolmo, Sclafani. Sur la route beaucoup de moutons, chèvres , vaches et chevaux, chiens de berger.
Nous décidons d'aller à Scafani voir les anciens thermes en passant exprès par de toutes petites routes. C'est pittoresque, on voit la vie rurale à petite vitesse. certaines routes ont des pentes qui relèvent de descente de garage avec un panneau indiquant 24% !
La vitesse ne dépasse 30 km/h, la montagne bouge et les routes sont défoncées avec de véritables vagues. C'est les montagnes russes. Nous faisons quelques demi tours car les chaussées sont effondrées et les routes coupées sans indications d'itinéraires de déviation ; c'est là que l'on apprécie un bon GPS sans connection internet comme OSMand, Internet n'est pas disponible partout dans ces zones reculées. Les détours sont nombreux et comptent de nombreux kilomètres.
Suite aux effondrements et coupures induites, seule, depuis la SS120, une route de 2m de large mènent aux thermes abandonnés, encore praticable sur uniquement 3km mais pour combien de mois encore tant les herbes l'ont envahie et les crevasses déformée.
Arrivés aux termes abandonnés de Scafani , c'est la magie de lieux abandonnés qui opèrent, les URBEX peuvent y faire de belles photos. Balades dans la zone et découverte de la source chaude sulfurée etc.
On bivouac sur place dans un calme absolu ( accompagnés de chevaux avec des cloches autour du cou).
jour 6) vendredi 15 mars
Départ des thermes en rejoignant la SS120 pour aller visiter Céfalû via Caltavuturo et patatras toutes les routes y menant sont fermées car effondrées donc il ne reste que l'obligation de prendre l'autoroute A19 ( devenue gratuite à cette occasion et pour cette portion) en passant par des sentiers goudronnés et empierrés à la hâte uniquement pour rejoindre l'autoroute. Les résidents ne peuvent rejoindre leurs villages que par des sentiers pédestres ou des chemins agricoles qu'eux seuls connaissent. Et cela n'est rien par rapport à ce qui va se passer dimanche ....
Les services de l'équipement et des routes ont du travail pour des années !
Grâce au partage de Park4night, nous trouvons un parking gratuit facile d'accès et très proche de la vieille ville de Céfalû ( voitures interdites). Cette belle ville vaut qu'on y parcourt ses ruelles en pente, je plains les livreurs et leur remorques à bras. Après 1h30 d'échauffement de molets, nous déjeunons dans le patio d'un restaurant où orangers et citronniers apportent de l'ombre.
On poursuit par le bord de mer jusqu'à Santo Stefano pour bifurquer dans la montagne et atteindre les hauteurs de Mistretta. Du point de vue bien indiqué, on aperçoit au loin les îles éoliennes.
On bivouaque pas loin, devant une oeuvre d'art monumentale à Castel Di Lucio. Le Labyrinthe d'Arianne ( je vous laisse faire votre recherche Wikipédia). Apprenant que cette oeuvre fait partie d'un ensemble de 10 oeuvres monumentales ( "FIUMARA d'ARTE - tout sur Wikipédia" ) , on a un objectif pour demain : voir celles qui sont proches.
Nous dormons face à ce labyrinthe et devant une chapelle, au calme de la campagne ... chiens de ferme aboyeurs convulsifs durant toute la nuit. Même éloignés de ces derniers à plus de 600 m et en hauteur ... on entend bien.
jour 7 ) samedi 16 mars
Départ tôt du Labyrinthe d'Ariane de Castel Di Lucio pour de petites routes pour voir deux autres oeuvres monumentales proche de notre bivouac d'hier ( en passant dans la vallée on met des " visages" sur les chiens aboyeurs ... qui continuent ... convulsifs je vous dis)
une sculpture en forme de courbe " UNA CURVA GETTATA ALLE SPALLE DEL TEMPO "
Puis nous décidons d'aller faire un tour jusqu'à l'Etna en passant par les routes intérieures, départ donc pour de petites routes qui traverseront Nicosia, Cérami, Troina, Ceraso, Randazzo et Zafferana pour un bivouac sur les pentes du volcan.
Ces routes sinueuses sont toutes limitées à 30km/h et c'est bien la vitesse maximale possible tant elles sont lézardées, crevacées, bombées, creusées, amputées d'une partie de la chaussée effondrée, pleines de nids de poule. De rares portions refaites sur 400 m sont autorisées à 50 km/h mais là encore tout peut arriver : trous béants ou affaissements importants. La plus grande attention est de rigueur et même les riverains ne dépassent pas les 30 et ne doublent pas !
On ne compte pas en km mais en heures de route, le GPS annonce 160 Km / 3h30, mais il nous faudra 5h30 de conduite.
Nous traversons et visitons ces villages perchés tous construits de la même façon : un château et une église entourés de ruelles très étroites où seules circulent des Fiat Panda ancien et nouveau modèle ; plus volumineux ça ne passe pas ! Il n'est pas rare de voir un panneau largeur maxi 1m50 ! On y découvre encore en bon état d'anciennes Fiat 500 parfaitement adaptées aux lieux
Le pick up reste en bas et on finit à pieds. Ces villages sont impraticables en pick up ... (je le croyais ... attendons samedi )
Toutes ces routes sont bordées de Fenouil sauvage , c'est une haie de fenouil sur plus de cent kilomètres.
Sur les crêtes les nombreuses éoliennes tournent.
Au détour d'un virage, au loin apparaît l'Etna enneigé sous le soleil
A Randazzo, à l'heure où les restaurants français n'acceptent plus de nouveaux clients depuis longtemps ( humeur ...), soit 13h30 nous déjeunons savoureusement et gastronomiquement dans une tratoria typique avec primo et secundo plati, vino rosso et aqua ... pour moins de 35 euros coperto, pane inclus ... introuvable en France. Nous quittions à 14h30 quand des clients s'installaient ...
Arrivés au parking du téléphérique de l'Etna, nous randonnant de cratères en cratères dont ceux de 1986 et 2001
Nous bivouaquons un peu plus loin au calme sur le flan du volcan.
jour 8) dimanche 17 mars , cela a de l'importance ...
Au réveil l'Etna fait des bulles.
Nous explorons la zone pédibus et découvrons un grand centre d'observation astrophysique ( plus de cinq téléscopes ) de grands batiments etc. C'est surprenant, c'est fermé mais cela doit être encore opérationnel car en bon état.
Nous remontons dans le pick up pour parcourir les routes du flanc de l'Etna couverts de rochers volcaniques et de déchets en quantité industrielle : l'Etna au bord de ses routes , sur des kilomètres est une GIGANTESQUE décharge publique, pas un mètre n'a son déchet.
Cela va de sacs éventrés à des armoires, des frigos, des matelas, des cloisons bref tout ce que l'humain ne veut plus chez lui.
Cela me rappelle les centaines de kilomètres de déchets dans les Pouilles avec une explication simple : les milliards d'aide donnés par l'Europe pour traiter les déchets italiens ont été investis dans le transport des déchets en Chine ... qui en 2022 a dit "basta" donc depuis 2022 rien n'est traité ( pourtant ils ont 5 bacs de tri ! ).
L'europe va à nouveau donner des milliards mais pour investir dans des usines de reyclage ... - mes sources compte rendu des débats du parlement européen , objectif : passer de 90% de déchets en décharge sauvages ou organisées à 10% d'ici 2030.
Après cette stupéfaction, nous décidons de faire un tour au bord de mer mais en passant par les grands axes SS284, SS120, SS185 car les petites routes, on a donné avec les détritus qui vont avec.
Jusqu'à Adrano , Bonte, Maletta, Randazzo tout va bien , les SS... ne sont pas coupées.
En traversant ces bourgades, on est étonné de ne voir AUCUNE femme mais des dizaines et des dizaines de grappes d'hommes tant au café que dans les rues , tranquilles en train de palabrer ... explication : c'est dimanche !
Il est 11h50 : c'est soit à la messe ou dans les tâches ménagères que sont les femmes ? Les Siciliens eux sont dehors. On se croirait dans certaines " républiques" où la femme ne peut sortir.
Autre étonnement : aucune de mes cartes de crédit ne me permet de faire le plein, il y a tant de stations que je ne m'inquiète pas ... mais à la troisième un client m'annonce que le dimanche les pompes ne fonctionnent qu'en CASH , sortez les nombreux billets car un plein de 70 litres à 1,80 ça fait beaucoup. ( donc prévoir du cash).
A Randazzo commence la galère.
Toutes les routes principales SS... et SP... sont effondrées et coupées ; mais vous ne le savez que devant un trou béhant au bout de 25 km ... demi tour, route alternative 20 Km puis effondrée elle aussi. On découvre des villages entiers abandonnés.
...ainsi donc au bout de 90 km (3h) on se retrouve presque au point de départ.
Il ne reste pour accéder à la mer que les toutes toutes petites routes des locaux ( souvent effondrées en partie sur la moitié de la chaussée mais non fermées car essentielles à la vie des habitants ) et ces seules routes existantes passent par l'intérieur des villages perchés !
Des panneaux indiquent pas plus de 2T5, pas plus de 2m60 de haut (ça ne passe pas sous les balcons), pas plus de 7m de long, de 2m de large ...
Deux solutions : soit faire un détour de 120 km soit y aller courageusement car j'ai le bon pick up ( 1m75 de large) , la bonne cellule ( 2m30 de haut et 1m75 de large) , certes je fais 2T800 mais uniquement 5m95.
Une galère pas possible, on est passé mais après 1h30 de manoeuvre on n'a fait que rejoindre Montalbano ... à seulement 60 de notre bivouac de ce matin.
On bivouaque dans une alvéole au bord de la route quand la nuit tombe.
jour 9) lundi 18 mars
Nuit calme et départ pour la pointe de Milazzo, sur des km, nous traversons une zone dévastée par un incendie de juillet 2023
Sur la route du sanctuaire des panneaux un peu chargés nous rappellent les interdictions et les tarifs pour y monter , ne comprenant pas tout, un habitant nous annonce que c'est libre en ce moment car hors saison
Du point de vue du sanctuaire de Tyndaris les îles éoliennes sont bien visibles malgré la brume et l'intérieur de l'église est magnifique avec ses fresques de mosaïques. Ces lieux valent le détour.
Pour rejoindre Milazzo nous longeons une immense plage de sable volcanique gris.
Arrivé à Milazzo ... rien de séduisant, on peut ne pas y aller.
Sur la route pittoresque du sanctuaire de la Madone de Dinnammare, on découvre deux casemates dirigées vers la mer.
Au santuaire la vue est fabuleuse sur le détroit de Messine, la Calabre et la pointe sud de l'Italie.
Nous bivouaquons sur une alvéole de la route, le coucher de soleil sur les îles éoliennes est magnifique
jour 10) mardi 19 mars
Direction Catane via Taormine ( non vue il y a 16 ans )
La route qui longe le bord de mer est jolie sans plus. Depuis la route qui monte vers Taormine, la vue est beaucoup plus belle. On y découvre des cultures en terrasse et ... des décharges sauvages ...
Nous accédons à Taormine ou tout du moins aux deux seuls parkings autorisés et obligatoires pour les non résidents. Le tarif pour un camper ( dont pick up avec cellule) ou minibus est EN BASSE SAISON de 60 euros la première heure puis 20 euros les suivantes. Comme il faut à pieds 1h A/R du parking pour le centre de Taormine, 1 heure de visite et 1h de restaurant ... cela fait 100 euros pour visiter des ruelles certes mignonnes mais déjà vues à Céfalû ou les villages perchés. C'est du racket : on passe notre chemin ! Et c'est trop tard pour suivre les conseils que j'en ai déduits ci-dessous :
a) garez vous dans un village avant, appelez un taxi , ça coûtera moins cher.
b) en haute saison c'est le même principe que sur la côte Almafitaine : des parkings spéciaux sont ouverts exprès avec minibus ou bus pour vous y conduire.
Direction Catane par l'autoroute car Maps annonce 35 km de ralentissement. L'autoroute nous y emmène en 45 mn sans stresse.
La visite de Catane est moyennement intéressante : une grande ville avec de grands axes avec magasins, les églises, les grandes places dont la place avec l'emblème de la ville : " l'éléphant " déjà adopté au 10 ème siècle comme symbole de protection contre les éruptions de l'Etna. En 4 km à pieds on a vu l'essentiel ( les murs et les trottoirs en pierre de lave engendrent une ville sombre malgré le soleil).
Nous bivouaquons à Sortino proche d'un lieu de visites troglodytes : PANTALICA
jour 11) mercredi 20 mars - c'est le printemps
Réveil matinal pour l'ouverture du sentier de la nécropole PANTALICA, patrimoine de l'Unesco.
nous parcourons quelques km d'un sentier de 10 km qui traverse des gorges à l'eau limpide et aux falaises avec des grottes qui furent habitées par l'homo sapiens. Des nécropoles , tombes, sont visibles à travers la végétations. C'est un havre de paie.
Nous allons à Sortino par la SP54 , une micro route ultra sinueuse (manoeuvres dans les épingles) sur 8 km. Ce sont des kilomètres d'orangers bien garnis.
La poursuite sur Syracuse se fait par une route bordée de citronniers à perte de vue, c'est jaune de partout. Nous visitons la partie antique et médiévale de Syracuse ; c'est toujours un enchantement.
bivouac au calme au bord de la mer vers la marina de Modica
jour 12) jeudi 21 mars
départ pour visiter Modica et Ragusa Ilba
Modica est accrochée à la montagne, elle est cernée par trois gigantesques viaducs qui font parties des plus hauts d'Italie.
Pour Modica vous avez deux possibilités pour vous garer :
1) en bas sur un grand parking et il vous faudra beaucoup monter à pieds pour voir les éléments intéressants et redescendre ( ou prendre le petit train touristique )
2) aller vous garer tout en haut même après le duomo, là il y a de la place car personne n'ose y monter ( pourtant ça passe sans problème), vous aurez moins à descendre et donc à remonter
Vous pouvez aussi créer votre garage en creusant la paroi
Bien sûr la ville est vraiment particulière, tout en hauteur, et agréable à visiter ( les mollets sont sollicités )
Maintenant Ragusa ... c'est la soeur jumelle ( reconstruite elle aussi après le tremblement de terre) en sollicitant le même génial architecte.
Puis 80 km pour aller à notre bivouac au bord de mer après Gela
La route se découpe en tronçons ....
sur la SP14 , sur 10 km de routes encadrées par des murgets, comme à Minorque, mais avec une large chaussée refaite à neuf, à droite comme à gauche les champs sont délimités par des km de murs en pierre en excellent état.
puis finis les murgets qui encadrent la route, c'est des déchets sur 10 km ... photos inutiles ...
ensuite c'est l'apocalypse : aussi loin que porte le regard en direction de la mer (10 à 15 km) et en direction de l'ouest ( 30 km mini) c'est du plastique , des centaines de kilomètres carrés (10X30=300) de serres. C'est du jamais vu, l'Andalousie devient petite joueuse !
Durant 30 km, pas un village, pas un oiseau, quelques maisons épars, quelques grappes d'arbres émergent de forêts de serres, pas un homme, pas un chien, un mouton , un animal. c'est effrayant.
Mieux qu'un long discours quelques photos et une vue de Google Earth.
Avant d'arriver à Gela la vie reprend et les serres sont moins nombreuses.
bivouac au bord de la mer , au calme .... la plage est salie de déchets ...
jour 13) vendredi 22 mars
On file à Agrisente en passant par la vallée des temples, c'est du déjà vu mais voir ses temples depuis la route est plaisant, nous ne visiterons aucun d'entre eux car déjà fait et cela n'apporterait rien de plus tout comme Agrisente ...
Nous décidons de rentrer dans les terres et la montagne par la SS118 via Raffadali, Cianciana et Bivona.
Sur 15 km environ nous traversons une réserve naturelle ; aucun village, toutes les habitations sans aucune exception sont vides, volets fermés , ou sans fenêtre, toit effondré. Il n'y a aucune trace d'habitants, aucun chien, aucun déchet sur la route très bien asphaltée. Pourtant quelques plantations et aménagements récents prouvent que l'homme y intervient. Où vivent-ils ?
Arrivé à Cianciana nous apprenons que cette ville accueille 10% de non siciliens / italiens résidents issus de l'Europe qui apprécient son calme ... impossible de trouver un restaurant, on n'a vu que des cafés !
C'est aussi une ancienne ville minière. Un monument fait honneur à ses mineurs de soufre. Au milieu du 19 ème siècle la Sicile fournissait 75 à 80% de la production mondiale de soufre et occupait 11 000 ouvriers.
Nous poursuivons de point de vue en point de vue via Ribera jusqu'au Monte San Calogero à Sciacca. Un édifice religieux imposant est édifié au dessus de grottes où fusent de la vapeur d'eau à 40 degrés qui soigne de nombreux maux ... Hélas ces grottes ne se visitent que le samedi et le dimanche ... mais on voit bien la sortie de la vapeur.
Nous bivouaquons au bord de la mer proche d'un gigantesque resort/hôtel abandonné à l'Ouest de Siacca , les routes sont défoncées, les locaux roulent comme des Fangio.
jour 14) samedi 23 mars
Nous allons visiter le site de Selinunte, un vaste parc archéologique de plusieurs km2. Un temple a été relevé par des archéologues afin d'en admirer l'équilibre et l'harmonie. les autres temples sont des blocs empilés. Ce site est un incontournable de Sicile. Ce site est si vaste que l'on peut louer vélo électrique et voiturette de golf pour le parcourir. Pour nous ce sera pédibus.
Après presque 3 heures et 6 kilomètres pédibus on quitte pour aller déjeuner. On trouve notre trattoria à l'entrée de Mazzara del Vallo. Même si on est un samedi, on est hors saison et beaucoup de restaurants ne sont pas encore ouverts, les pannonceaux " chuiso " sont la norme.
En cherchant notre bivouac, on traverse la très vaste région vinicole de Marsala, pas un arbre à l'horizon, que des vignes sur des km et des km, pas d'habitation non plus. On croise de petits tracteurs chenilles de la largeur des rangs de vigne qui vont scarifier le sol. La largeur des rangs est bien plus large que chez nous ( Bourgogne). Ces tracteurs à chenilles sont amenés sur remorque par d'autres grands tracteurs eux. Des centaines d'éoliennes dominent les vignes et donnent à cette zone le nom de " parc écologique " comme l'indique des panneaux.
Une vraie galère pour trouver un bivouac , tant les sites archéologiques indiqués ainsi que les quelques églises ou autres points via Park4night ont des accès fermés par des barrières, soit des chemins privés et avec interdictions soit des endroits calmes donc remplis de déchets ( sacs éventrés, machines à laver , tas de gravas ... après plus de 2h de recherche on se pose devant la cour d'une maison abandonnée pas loin d'un lac intérieur. Si on gêne on partira.
jour 15) dimanche 24 mars
On file à Erice (via Trapani que l'on connaît et qui a peu d'intérêt en tant que ville moderne ). On s'attarde peu avant Trapani auprès de la zone des marais salants et de leur (ex) moulin servant à raffiner le sel.
Les bassins sont séparés par des murs en pierre et non par des digues de terre comme en France.
Sur la belle route d'Erice ( et sans aucun déchet) les points de vue sur la côte de Trapani se succèdent.
Arrivé à Erice, il faut stationner obligatoirement sur un parking avant l'entrée. Ce village au sommet de la montagne mérite d'être visité en y consacrant minimum une heure. Evitez les chaussures trop légères et celles à talon aiguille ... les rues pavées sont faites pour de bonnes chaussures de marche.
En quittant Erice par l'autre versant, la vue est impressionnante.
Nous filons via San Vito, station balnéaire, à la réserve naturelle de Zingaro via une route cul de sac.
Cette réserve est parcourue par un sentier de 7 km et permet d'admirer des superbes criques. Les deux premiers km nous suffisent ( donc 4 km). 16 ans après , nous revoyons une magnifique crique où tout est resté en l'état , c'est bien les réserves naturelles !
Cette réserve a deux accès , un accès nord ( route de San Vito ) et un accès sud , ce qui permet de faire l'intégralité de la réserve en 2 fois ( 2 jours ) : accès nord avec une fois 3,5 km et retour et l'autre fois par l'accès sud idem 3,5 km et retour. Ainsi on évite de faire 2x7=14 km en une fois - ce qui peut être long pour de simples marcheurs - (l'entrée est à 5 euros)
bivouac sur les hauteurs d'une crique sur la route de San Vito.
ici aussi les stigmates d'un incendie sont visibles
jour 16) lundi 25 mars
On reprend la route dans l'autre sens ( cul de sac de 25 km) pour Castellammare, La montagne est scalpée par de nombreuses carrières.
Visite de Castellammare où de nombreuses plaques émaillées nous interpellent : le Rotary Club ( de plusieurs autres villes d'Italie) en est l'instigateur ( est-ce du prosélytisme ?)
des arbres venus d'Amérique du
Sud :
Nous montons sur Segesta pour admirer la vue d'un temple grec au sommet d'une colline
Sur la route de Borgetto, nous déjeunons au bord du lac Poma, la route le contournant est effondrée à plusieurs endroits et interdites d'accès (c'est plus que fréquent en Sicile !)
Avant notre bivouac du soir, nous allons à un monastère tout en haut de Borgetto ... hélas des entrées maritimes gâchent le point de vue.
Nous bivouaquons dans la forêt de San Martino delle Scale, ravagée elle aussi par un incendie, de nombreuses maisons ont été détruites.
jour 17) mardi 26 mars
Journée de transition avant notre départ pour Gênes.
Sur la route de Palerme, on tente vainement de visiter Monréale ... tous les parkings sont pleins et même les bus y sont garés en double file avec chauffeur au volant, toutes les places autorisées ( hors couleur jaune pour résidents) sont prises avec bien sûr le sport national du double file. Après 45 mn j'abandonne car la seule solution c'est la triple file. La Cathédrale et les ruelles attendront un hypothétique retour.
Arrivés à Palerme, on trouve par hasard un parking à 400 m du quai d'embarquement. Il reste deux places , la longueur des alvéoles marquées au sol fait moins de 4m ... j'en fait 5m95, heureusement une place restante permet ce débordement. Même les Fiat 500 nouveau modèle dépassent ! Ce parking a été conçu à l'époque pour des Fiat Panda ou Cinquecento ? !
Idéalement placé ( 700m du "centre") et peu cher ( 12 euros pour 6 heures), nous redécouvrons Palerme qui depuis 16 ans est devenue quasiment toute piétonne. C'est une belle ville avec des ruelles, de grands rues commerçantes, des palais aux belles façades et cours intérieures, des places aux façades décorées, des monuments remarquables, la ville est très propre sans déchets. Il n'y a pas de bruit de voitures et les klaxons afférents, seuls les taxis et "touc touc" locaux sont autorisés. C'est un plaisir de déambuler des Km et prendre son temps.
Je suis surpris , comme dans toute la Sicile, de ne pas voir de mendiants ou SDF. Les Siciliens ont-ils trouvé une solution à ce drame humain ?
Il est temps de rejoindre le quai d'embarquement où nous attend un bateau "pop" : le Moby Wonder Ship décoré des personnages des Loney's Toons : " J'ai cru voir un glos Minet et un tch'ti Titi "
jour 18) mercredi 27 mars
La ligne passe au large des côtes de Sardaigne, et entre Corse et l'île d'Elbe ( les trois déjà visitées )
GNV a affrêté ce bateau plus petit via la compagnie concurrente mais partenaire Moby Lines.
Peu de personnes ont embarqué, seuls sont ouverts un restaurant et un self quasi vides.
Les prix pratiqués par Moby sont le double de ceux de GNV ... Un repas au self vous coûtera 30 euros avec un plat, un dessert et 1/4 de vin au lieu de 16 euros sur GNV.
La dosette de moutarde est proposée à 0,80 euros ... il n'y a pas de petit profit.
Sinon, le bateau est très propre et bien décoré.
Arrivée à 18h , on file au bivouac repéré auparavant via Park4night
jours 19 ) jeudi 28 mars
Retour sur Dijon via le bord de mer avec un arrêt pour aller voir des amis.
Nous décidons de faire le bord de mer italien par l'autoroute : il faut 2h30 par l'autoroute et 6h30 par la route nous indiquent divers GPS ... L'autoroute 1, la route 0 !
Nous arriverons Dimanche de Pâques après un bivouac de nuit près d'une église silencieuse ... Tiens tiens, j'ai pas entendu de cloche ... bizarre
Quelques remarques personnelles.
Concernant les routes abîmées en
Sicile , l'origine est souvent due à un mouvement des sols, les flancs de la "
montagne " s'effondrent, quand on randonne, on voit clairement dans les prés des
" lignes " d'effondrement. Les grosses infrastructures qui maintiennent ces
routes ( murs de soutènement, empierrements, ponts en pierres) elles aussi
bougent et se détruisent en emportant les routes.
Ce sont uniquement les petites routes ou celles à faible flux qui sont abîmées
car non réparées. Les routes principales ou les petites routes à flux important
sont en vrai bon état et entretenues. Il y a tant de travail de rénovation des
routes que priorité a certainement été donnée aux routes importantes.
Entre 2008 et 2024 , ce qui m'a le plus surpris c'est justement l'abandon des
petites routes et la présence de déchets ( jamais vus en 2008). De même la
gigantesque zone de serres plastiques n'existait pas en 2008, il n'y en avait
que quelques unes. J'ai été surpris par l'absence de mendiants, SDF, je pense
qu'il doit y avoir une politique locale pour traiter ce drame humain, j'ai
cherché sur Internet mais je n'ai rien trouvé.
Les déchets ne sont présents QUE dans les zones reculées , sur des routes
mineures, aux seules emplacements permettant un arrêt et une surface de dépôts.
Toutes les zones à haute teneur touristique sont très très propres avec
poubelles à disposition. Il en est de même à l'intérieur des villages ... mais
en dehors ...
J'ai parcouru environ 2 500 km en Sicile dont plus de la moitié sur de petites
routes. Bien sûr il est de belles routes et atypiques. J'ai sûrement fait une
fixation sur ces déchets dans mon récit. Ce problème va être résolu dans les
prochaines années, Le brusque et imprévisible refus des Chinois à traiter leurs
déchets a déstabilisé les politiques Italiens, il faut forcément une période de
transition. ( peut être que le coût d'enlèvement des ordures pour les
particuliers est prohibitif ou à fréquence trop faible - il est des villes en
France où la fréquence n'est que de un passage par mois et c'est au poids ...),
cela peut entraîner des dérives.
Je tire un bilan positif de la Sicile, la volonté régionale de créer de
nombreuses zones protégées permet de conserver la beauté de leur environnement
et de l'améliorer : Palerme est piétonne sur des km carré, des km de bord de mer
sont sans construction, des zones naturelles - sans aucun déchet - redonnent
l'envie de randonner, les sites archéologiques sont parfaitement entretenus et
bien mis en avant ...
Les Siciliens sont hyper avenants et prêts à aider, renseigner, le sourire est
toujours le premier contact. La gastronomie est accessible à tout moment de la
journée avec des prix corrects et une bonne diversité. La possibilité de
bivouaquer quasiment partout sans panneaux d'interdiction est un plus. Les
points de vue sont typiques de la beauté de cette vaste île. On s'y sent , comme
en Corse ou en Sardaigne, dans un environnement particulier et spécifique à
l'insularité.
Revenir sur un lieu précédemment visité, engendre des comparaisons ( on insiste
souvent sur le "moins bien" et pas les améliorations ) - c'est le cas de Split
en Croatie qui a merveilleusement été transformée entre 2010 et 2022) mais pas
Dubrovnic devenue une usine à gaz pour touristes avec file avec sens de
circulation pédestre et port avec des bateaux immeubles . ( idem Venise)
Le monde à visiter est si vaste et mon espérance de vie de touriste en bonne
santé me fera choisir de nouveaux lieux, je ne pense pas retourner en Sicile ,
même pour couper l'hiver et l'absence de soleil de ma région
( on a eu 10h30 de soleil en
février et le record d'absence de luminosité en France ..)
Aller en Sicile c'est aller " ailleurs où c'est différent " et c'est la beauté
des voyages qui aide à un autre vision du monde afin d'accepter les
différences des " peuples et civilisations" pour augmenter l'ouverture d'esprit
et l'acceptation de l'autre sans jugement moral.
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Suite à des remarques sur la non ergonomie de ce site, je répondrai << C'est voulu ! >> , la vie est faite de choix, j'ai choisi ce "format" pour 4 raisons :
1) Car écrit en langage HTML (Hyper Texte Markup Language) version 2 (1997 avec compatibilité 1990 ) il est compatible avec les anciens ordinateurs avec Windows 3 (1990) , 95, Vista, 7 et au delà , ainsi que les premières tablettes ANDROID (2007) ... pour MAC je ne sais pas. De nombreuses personnes ont encore des ordinateurs et tablettes de plus de 16 ans ( parfois 20 ans pour des PC ). Ainsi ce site est totalement compatible avec tout ce qui a été construits et imaginés ( logiciels) depuis 1990 ( celui qui a encore un PC de 1990 a une pièce de musée ! ) . Mais l'ergonomie et le potentiel d'aménagement de ce langage datant de 1997 ne permet pas d'atteindre l'ergonomie des sites actuels auxquels on est maintenant habitués. Un forum est pour tous, son contenu et ses liens doit l'être aussi.
Qui n'a pas connu ces messages << Plus aucune mise à jour ne sera disponible pour votre ordinateur, votre logiciel est obsolète et ne peut être mis à jour à cause de la vétusté de votre OS ( Linux, Windows etc) , votre matériel est incompatible avec une nouvelle version de notre application, etc , avec ce site il n'y aura rien de tout cela >>
2) Pour le fait de devoir cliquer pour voir les photos en grand , là aussi c'est voulu, car si les ordinateurs et tablettes actuelles permettent une adaptation automatique de la photo à son écran, ce n'est pas le cas d'anciens modèles. De même les 556 Mo des photos nécessitent une excellente connexion INTERNET pour s'afficher toutes automatiquement à la bonne dimension en un temps raisonnable - de 2 à 10 secondes pour une liaison fibre de plus de 500 Mo bauds / seconde - ( sinon il faut faire des sous " menus / graphes " qui ne sont pas plus ergonomiques ).
3) La présentation en seule et "grande page" permet de garder le "fil" du voyage qui eût été coupé par un tronçonnage jour par jour ou autre.
4) L'usage des miniatures permet un affichage totale du site entre 2 et 15 secondes même si on surfe en Edge, et moins de 1 seconde pour un ADSL 120 Mo bauds/s ; sinon avec un bon débit c'est 1/10 ème de seconde. Pour l'ajustement du texte automatiquement à la taille de l'écran , cela dépend du processeur de la carte graphique ou de la version de Android.
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mis à jour le 16/04/2024